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Rentrée executive Jeudi 15 février 2018
Rentrée executive 15/02/2018
Rentrée executive 15/02/2018 à IAM
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Programme d’Immersion Kédougou 2017
Près de quinze ans après la naissance du e-learning, les entreprises favorisent davantage les formules blended-learning, associant enseignement à distance et traditionnel.
Toutefois, le e-learning peine à s’installer durablement dans le paysage de la formation continue, en France par exemple (NDLR: Au Sénégal, elle en est a ses débuts. malgré des expériences non encore très concluantes comme celle de l’Université Virtuelle Africaine, qui a une représentation à Dakar).
Selon une étude réalisée par l’Ifop pour Kelformation en mars 2010*, «30 % des responsables RH ne parviennent pas à associer au e-learning un domaine de formation possible et 13% déclarent que ce mode d’apprentissage n’est pas envisageable dans le cadre de l’activité de leur entreprise». Selon cette même étude de Kelformation, 73% des responsables RH et des DRH interrogés privilégient des formations permettant «d’optimiser la performance de leurs salariés» et près de 45% d’entre eux mettent en avant «le bénéfice que pourra en retirer l’entreprise» comme critère de choix d’un contenu.
«Le e-learning a du mal à atteindre les objectifs pédagogiques fixés», constatait Michel de Koubé, directeur de la formation de Nissan Europe lors des Assises nationales de l’éducation et de la formation numériques en avril 2009, cinq ans après la mise en place des premières actions dans le groupe.
Les programmes évoluent donc : on parle ainsi de «blended learning», mixant enseignement à distance et présentiel. «Le gros du marché concerne le sur-mesure, à savoir les formations métiers, explique Michel Diaz, directeur associé chez Féfaur, société de conseil en e-learning. Parallèlement, les formations standards, utilisables par plusieurs clients, montent en puissance.» Moins coûteuses, elles sont pour les PME une porte d’entrée vers le e-learning.
La perspective de sortie de crise pourrait donner un nouvel élan au e-learning qui permet de répondre rapidement aux besoins de compétences et d’optimiser les coûts. «L’économie, par rapport à une formation en présentiel, se situe entre 20 à 30%», précise Michel Diaz.
Développement du serious-games
«Les 200 premières entreprises françaises consacrent aujourd’hui 5 à 10% de leur budget formation au e-learning, explique Pascal Debordes, responsable de ces solutions à la Cegos. Certaines affichent des objectifs de 30 à 40% dans les années à venir. » C’est le cas chez HSBC France, qui s’est attaqué au sujet depuis 2007. «Ce mode d’apprentissage permet au collaborateur d’être acteur de sa formation», justifie Hervé Darcourt, directeur de la formation et du développement chez HSBC France. De 3% en 2006, la part de formations dispensées en e-learning est passée à 25% en 2009, l’ambition à terme étant d’arriver à 50%. À titre d’exemple, 700 managers ont suivi la formation managers coach en 2009.
Volet du e-learning, les serious-games sont aujourd’hui en plein développement. «Au-delà de l’interactivité, ils plongent le joueur dans un scénario», insiste Sébastien Beck, de la société Daesign, qui a notamment conçu un jeu pour booster la force de vente de Renault. Prix d’un jeu sur mesure ? 80 000 à 150 000 euros. Désormais, la société propose aussi un serious-game standard, consistant à former les managers à la conduite des entretiens annuels d’évaluation. Un jeu qu’elle avait conçu en 2006 pour BNP Paribas et qui a déjà intéressé plusieurs dizaines de sociétés, des grands comptes comme Total et la SNCF, et des PME.
* Enquête « La formation professionnelle vue par les responsables de formation des entreprises » réalisée en mars 2010 par l’IFOP auprès de 201 DRH ou responsables de formation.
Source : La crise donne un coup de pouce aux formations en ligne, Le Figaro
’IAM et l’EFMD : un article du directeur général de l’IAM, Moustapha Guirassy, dans Global Focus, le magazine de l’EFMD :
Comment les business schools africaines peuvent mieux servir les besoins souvent uniques de l’entreprise africaine et de ses étudiants ?
Moustapha Mamba Guirassy en donne un exemple dans l’article "Management in Africa". Après avoir présenté les facteurs internes et externes dans les processus de changement, il illustre comment l’IAM au Sénégal a pu établir un partenariat entre l’école et la communauté. Ces efforts ont inclus des modules sur l’anthropologie africaine et la sociologie,l’enseignement du Peulh etdu mandingue pour les affaires, la recherche sur l’entreprenariat, et des projets d’incubation et d’immersion (lire l’article en format pdf).
Téléprésence, présentiel
Définitions
Téléprésence
"La téléprésence n’est autre que la présence à distance, rendue possible par les techniques de communication successives que représentent, par rapport à la parole in situ, l’écriture, l’imprimerie, puis le téléphone, la radio, et les autres... l’audiovisuel, et le multimédia. Analogiques ou numériques, ces technologies ont chacune une certaine façon "d’écrire la réalité" ou de se substituer à une certaine forme de "présence" rendue momentanément "absente" de la perception directe et immédiate.
Profitant donc de la spécificité de chacune d’elle, il s’agit non pas tant de chercher à remplacer ce qui est absent-projet perpétuellement décevant à cause d’un projet d’absence comme d’un trop plein de présence mais plutôt à faire circuler les signes de la présence, et d’en étudier les déplacements".
Présentiel
"Le présentiel est un terme utilisé pour désigner le moment où les personnes qui suivent une formation sont réunies dans un même lieu avec un formateur.
La formation en présentiel correspond au mode de formation traditionnel, selon un mode magistral (information souvent descendante) et pour une durée prédéterminée."
Espace PAT
Point d’Accès à la Téléformation c’est-à-dire un lieu équipé pour permettre à un usager de réaliser un parcours de formation, en lien avec un formateur distant qui lui transmet, par tous moyens techniques et pédagogiques, les éléments nécessaires à sa formation. Parce qu’il est difficile d’apprendre seul, l’apprenant est toujours accompagné, soit en direct, soit en différé.
Points de vue de chercheurs et de praticiens
Geneviève Jacquinot-Delaunay
Sentiment de présence et coefficient de présence
"Contrairement à ce qu’on a beaucoup dit et écrit, ces "vraies" nouvelles technologies ne renforcent pas l’abstraction, mais elles s’incarnent de plus en plus [...]. On peut parler aussi de "coefficient de présence ". Dans l’enseignement, notamment, on est très prisonnier de cette expérience de présence réduite à la présence "physique" et donc à cette idée que dès qu’il n’y a plus de présence physique, il n’y a plus de communication authentique. C’est avancer que de reconnaître déjà que la présence physique est « une » des dimensions de la présence et qu’il y a tout un éventail de présences qui vont de l’absence totale à la co-présence. On pourrait même ajouter, pour en revenir à ce qui a été discuté dans certains groupes, sur ce que veut dire "la présence face à face", car on peut être présent en face à face et complètement absent, on le sait tous. Lorsque l’on parle de ces dispositifs technologiques et de la "distance" qu’ils introduisent et qui inquiète, on compare souvent, implicitement, une situation idéale où, en face à face, il y a une réelle inter-communication et, de l’autre côté, une situation via une technologie, disons qui est la moins réussie qui soit. Enfin, on doit sans doute cesser de penser cette dichotomie "présence/absence" et essayer de penser, de travailler les modifications que peuvent entraîner, dans nos phénomènes perceptifs, l’intrusion de ces technologies qui nous obligent ou qui nous permettent d’imaginer une présence, le "bénéfice d’une présence" [...].Nos relations à l’espace et au temps s’en trouvent changées et, en conséquence, nos façons de voir, et sans doute de savoir…"
Jean-Louis Weissberg
La Téléprésence moderne : l’augmentation du coefficient charnel dans la communication à distance
"Le partage commun de "l’ici et maintenant", modèle principal de la relation humaine, se transpose ainsi dans l’espace et devient la référence de la communication à distance. Ce partage, on le sait, ne se limite pas à l’échange de signes verbaux et non verbaux. Il est tissé de gestes, de contacts corporels concrets ou potentiels et de manipulations conjointes d’objets. Cette dimension "haptique" (du grec haptein, toucher) lutte contre l’affadissement inévitable d’une communication contrainte à ne s’extérioriser que par le texte, le son, l’image sans pouvoir s’appuyer sur une interaction corporelle, directe ou indirecte. L’enjeu n’est alors plus seulement communicationnel, mais relationnel. Il ne s’agit plus de transmettre des informations mais de créer les conditions d’un partage mutuel d’un univers."
Armando Rocha Trinidade
Présence et absence : avantages et inconvénients respectifs
"Il y a des matières dont l’acquisition de la maîtrise, aussi bien que les modalités de cette acquisition impliquent, soit le contact interpersonnel dans un environnement bien précis, soit la manipulation d’instruments et d’équipements spécialisés. [...]
Il y a, d’autre part, des profils cognitifs qui ne sont pas tout à fait adéquats au régime d’auto-apprentissage : en raison d’un manque de confiance en soi, d’une difficulté chronique d’organisation du travail individuel, de vraie incapacité d’étudier en situation d’isolement. Pour ce genre de profils, il devient absolument indispensable de prévoir des mécanismes d’accompagnement individuel [...]
Tout compte fait, il apparaît que la question de la présence ou de l’absence de l’étudiant dans les lieux classiques où l’enseignement en classe a traditionnellement eu lieu n’est pas une question à réponse simple et directe. On pourrait ajouter que la relation interpersonnelle est toujours potentiellement enrichissante et désirable, mais il faut trouver des solutions pour des situations où des raisons de force majeure empêchent qu’elle puisse être parfaitement garantie.
IAM. MERMOZ DAKAR. Tél. +221 33 869 36 36. info@groupeiam.com